Ministre de l'Information : La création de la Commission de surveillance vise à promouvoir le code de déontologie des journalistes
AKP Phnom Penh, le 16 août 2021 --
La Commission de surveillance, récemment créée, vise principalement à promouvoir le code de déontologie des journalistes, et non à les sanctionner, a réaffirmé Khieu Kanharith, ministre de l'Information, lors de la réunion hybride hebdomadaire du ministère tenue ce matin.
La Commission a été également mise en place pour valoriser le rôle des journalistes dans la société ainsi que pour rehausser la valeur de chaque article, a-t-il souligné.
De plus, le ministre a appelé ceux qui sont contre la création de la Commission à lire attentivement la décision du ministère avant de formuler des critiques.
Récemment, Phos Sovann, délégué du gouvernement royal en charge du directeur général de la direction générale de l'information et de l'audiovisuel, a réagi contre les commentaires de Reporters sans frontières (RSF) sur l'efficacité de la Commission de surveillance, exhortant cette organisation à ne pas préjuger de la commission, mais à attendre de voir ses performances et ses réalisations.
Le ministère de l'Information du Cambodge a, le 2 août dernier, mis en place une commission dans sa tentative de surveiller, d'évaluer et de reconnaître la pratique du code de déontologie des journalistes.
Grâce à l’établissement de la Commission, le ministère de l'Information espère promouvoir « l'honneur, la valeur et le prestige des journalistes ainsi que de l'agence qu'ils représentent".
La Commission est dirigée par Buth Bovuth, secrétaire d'Etat du ministère, avec trois adjoints et onze membres qui sont des hauts fonctionnaires et conseillers du ministère et des experts en journalisme de divers réseaux et associations de médias au Cambodge.
Cette Commission est chargée d'examiner les rapports et plaintes du grand public ou d'organisations, de résoudre les plaintes liées au code de déontologie entre les journalistes ou les agences médiatiques avec les individus ou les ministères et institutions, et d'observer leurs performances.
(Photo: Khem Sovannara)
Par C. Nika